Territoires Fertiles

#pesticides #newsletter 📨 On relance notre newsletter et le premier numéro est consacré aux pesticides - un sujet brûlant d’actualité, alors que la “loi Duplomb” doit être votée aujourd’hui à l’Assemblée nationale. 👉 Au menu : décryptages (La consommation de pesticides en France a-t-elle augmenté ou baissé ces dernière années ?), cartes locales (Êtes-vous exposé·e aux pesticides dans votre commune ?), initiatives inspirantes, personnes engagées, bibliographie, agenda… 👉 Marc-André SELOSSE nous fait l’honneur d’être notre premier invité. Il commente pour nous l’évolution de l’agriculture et des paysages dans un territoire qui lui est cher et nous recommande une ressource à lire/regarder pour mieux comprendre ce qui se joue avec les pesticides. 👉 Liens pour lire la newsletter et s’inscrire en commentaires 💌 La newsletter vous plaît ? Vous aimeriez y voir figurer d’autres choses ? Dites le nous en nous répondant par mail ou en commentaire. 🗣 Vous connaissez du monde que ça pourrait intéresser ? Taguez les en commentaire ou partagez-leur la lettre. Les Greniers d'Abondance Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) Terre de Liens BASIC

#nouveautés #CRATer 🪴 TerritoiresFertiles.fr est un projet vivant : depuis le lancement du site il y a un an, le site évolue régulièrement chaque mois. Quelles nouveautés ce mois-ci ? 1️⃣ La NAVIGATION a été revue pour faciliter l'orientation sur le site et mieux mettre en lumière les différents contenus disponibles. La nouvelle barre de navigation distingue les contenus nationaux et génériques des fonctionnalités proposant du contenu territorialisé : diagnostic flash, diagnostic détaillé (ex-CRATer) et simulation (PARCEL). 2️⃣ Notre PAGE D'ACCUEIL fait peau neuve. L’identité graphique a été légèrement revue. Mais surtout, elle s’allonge en longueur pour présenter tous les contenus désormais disponibles, en complément du menu : décryptages nationaux, diagnostics territorialisés, cartothèque… 3️⃣ Si vous ne l’aviez pas vue, découvrez en effet la nouvelle CARTOTHEQUE, redesignée et mise à jour. Plus de 20 indicateurs sont disponibles sous cette forme pour comparer votre commune à la situation nationale ou aux voisins : intensité d’usage des pesticides, dépendance à l’irrigation, rythme d’artificialisation, SAU par habitant, part de surface agricole labellisée bio… 4️⃣ Enfin, CRATer est mort, vive CRATer ! Territoires Fertiles est né du rapprochement des équipes à l’origine de CRATer et Parcel. Les contenus de CRATer et de Parcel sont disponibles dans Territoires Fertiles depuis quelques semaines ; on a profité de cette version pour fermer CRATer et rediriger son trafic vers Territoires Fertiles... Un jalon important dans l’histoire de CRATer, le Calculateur pour la résilience alimentaire des territoires créé en 2020 par Les Greniers d'Abondance. 5️⃣ Et d’autres nouveautés que vous avez peut-être ratées : des formats imprimables (diagnostic flash, livret 4 pages), les 450 PAT disponibles à la recherche (en plus des PNR, des SCoT et autres intercommunalités), des données mises à jour (surfaces agricoles, surfaces bio, prélèvements d’eau pour l’irrigation, alertes sécheresse et intensité d’usage des pesticides). 👉 Qu'en pensez-vous ?

#santepublique · soutien à l’#agriculturebiologique 🍰 Vous vous souvenez peut-être du pudding à l’arsenic ? Connaissez-vous ses cousines, les céréales au #cadmium ? Le cadmium est un métal lourd classé cancérogène certain pour l’humain. 🚨 Les médecins libéraux tirent la sonnette d’alarme car ils observent une contamination des Français sans précédent — et en particulier des enfants : celle des 6-10 ans dépasse celle des 10-18 ans et des adultes. 🚑 L’exposition au cadmium entraîne des maladies osseuses, des troubles de la reproduction et un risque accru de cancer. En particulier, il est suspecté d’être à l’origine de la hausse rapide du nombre de cancers du pancréas en France : x4 en trente ans, il sera le 2e cancer le plus mortel en 2030-2040 d’après la Société nationale française de gastro-entérologie. 🌻 D’où vient notre exposition au cadmium ? Des #engraisphosphatés utilisés en France, qui sont presque 2 fois plus concentrés en cadmium que la moyenne européenne. Nous les importons majoritairement des mines marocaines, dont la teneur en cadmium est très élevée. 🇫🇷 Et ailleurs ? L’imprégnation moyenne des Français est 3x supérieure à celles des Américains et plus de 2x supérieure à celle des Italiens. La teneur en cadmium des engrais phosphatés tolérée en France est 3x supérieure au seuil légal permis en Finlande, en Hongrie, en Slovaquie ou en Roumanie. 📢 C’est un “#scandalesanitaire” selon la Conférence nationale des unions régionales des professionnels de santé-médecins libéraux (URPS-ML) qui appelle l’État à réagir pour faire primer la santé sur les arguments économiques, notamment en soutenant “très fermement” l’alimentation biologique. 🚽 BONUS : saviez-vous que notre urine contient 60 % du phosphore que nous ingérons via l’alimentation ? Nos excréments, et en particulier l’urine, ont un potentiel peu connu mais significatif pour augmenter notre souveraineté alimentaire et améliorer notre santé. Recycler les nutriments qu’ils contiennent (phosphore mais également azote et potassium) présente un triple avantage : limiter notre dépendance aux importations d’engrais minéraux, diminuer notre exposition aux substances cancerigènes associées comme le cadmium et réduire la pollution des eaux usagées (et donc, le coût du traitement de l’eau). 👉 Plus d’infos dans l’article de Stéphane Mandard paru dans Le Monde la semaine dernière et dans nos décryptages des impacts des pratiques agricoles et des dépendances de notre alimentation aux ressources (liens en commentaire). Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) CONFERENCE NATIONALE DES URPS-ML Pierre Souvet SNFGE, Société Nationale Française de Gastro-Entérologie ... et pour celles et ceux qui ne connaissaient pas le pudding à l'arsenic : https://lnkd.in/gAtmKANm

#Recherche candidat·es aux municipales 2026 et élu·es sortant·es 🌿 Territoires Fertiles est un projet vivant : le site a beaucoup évolué depuis son lancement en octobre dernier, et continue de changer tous les 2 mois environ. 🗳 Aujourd'hui une de nos priorités est de nous assurer que nos contenus soient utilisés pour que l'alimentation et l'agriculture soient des sujets-clefs dans les programmes électoraux des candidat·es aux municipales 2026, et un enjeu majeur discuté dans les débats de campagne dès la rentrée. 👩💼👨💼Comme pour toute nouvelle fonctionnalité ou section, notre approche est de co-construire le site avec les utilisateurs, afin de nous assurer de concevoir des contenus et fonctions réellement utiles pour faciliter et amplifier le travail de terrain. 💬 Nous cherchons donc à interviewer des candidat·es et des élu·es sortants. En connaissez-vous dans votre réseau, et si oui, vous accepteriez de nous mettre en contact ? Il s'agirait de participer à un entretien de 1h en visioconférence à programmer rapidement à partir du 10 juin

À l’occasion de la semaine pour les alternatives aux pesticides, nous avons mis à jour nos données sur l’usage des pesticides en France, grâce au calcul de l’indicateur NODU (Nombre de doses unité) utilisé dans le cadre des plans Ecophyto. Découvrez la carte d’intensité d’utilisation des pesticides par communes, intercommunalités, départements et régions, ou sur la zone du Projet Alimentaire Territorial (PAT) dont fait peut-être partie votre commune ; son évolution ; et le graphique d’évolution annuelle de l’indicateur. 🌍 https://lnkd.in/eyWupPAH 🌍 𝗢𝘂 𝗲𝗻 𝗲𝘀𝘁-𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 ? L’usage des pesticides (NODU) a baissé d’un peu moins de 10% entre 2017 et 2022. Malheureusement, le niveau atteint correspond peu ou prou à celui de 2009, alors même que le plan Ecophyto I prévoyait une baisse de 50% à l’horizon 2018. La baisse observée n’a donc fait que compenser l’augmentation de l’utilisation de pesticides survenue entre 2010 et 2015. On constate tout de même une diminution importante de l’utilisation des pesticides reconnus comme étant les plus dangereux pour la santé humaine (classés CMR1). 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗱𝗲𝘃𝗼𝗻𝘀-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗿𝗮𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗺𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀 ? + Pour protéger notre santé et celles des agriculteurs et agricultrices : une expertise collective de l'INSERM a notamment établi que les travailleurs agricoles exposés aux pesticides sont plus susceptibles de contracter des pathologies graves comme certains cancers ou la maladie de Parkinson. + Pour protéger la biodiversité essentielle à la production agricole : les insectes, oiseaux et autres espèces sauvages jouent un rôle fondamental pour l’agriculture. Ils assurent la pollinisation des plantes, empêchent la prolifération des espèces nuisibles et entretiennent la fertilité des sol. 70% des espèces végétales cultivées pour l’alimentation dépendent ainsi des insectes pollinisateurs. + Pour augmenter notre souveraineté alimentaire : les pesticides ou substances nécessaires à leur fabrication sont très largement importés et une poignée d’entreprises se partagent l’essentiel du marché. La Chine par exemple a récemment acquis une place dominante et contrôle près de la moitié du marché mondial. 𝗥𝗲𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲 ? 𝗗𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝗷𝗮 ! Les collectivités locales peuvent mener des actions en faveur d’une agriculture moins dépendante aux pesticides. En commentaire, des exemples de politiques territoriales qui s’inscrivent dans cette démarche. Pour en savoir plus, rendez-vous sur territoiresfertiles.fr PS: Attention, comme toute donnée, celle-ci est à regarder en considérant les hypothèses sous-jacentes et ses limites ! Plus d’informations dans la méthodologie : https://lnkd.in/euXHR7RY

A diffuser sans modération : agents, techniciens, élus, candidats aux municipales 2026... 3 webinaires gratuits pour écouter le retour d'expérience de la Ville de Mouans-Sartoux et échanger avec des pairs intéressés par la transition agricole et alimentaire. Découvrez comment agir avec des résultats concrets pour une alimentation saine, durable, qui crée des emplois épanouissants et qui relie les habitants du territoire. Restauration scolaire, maison d’éducation à l’alimentation durable, implication citoyenne, offre alimentation durable sur la commune, précarité alimentaire, reconquête agricole, régie agricole municipale… autant de sujets qui seront évoqués Et en option une visite sur place le 2 juillet !

Faire le pont entre l’information et le passage à l’action : c’est ce que nous cherchons à faire avec Territoires Fertiles sur le sujet de la transition agricole et alimentaire — et c’est ce point qui a particulièrement plu au jury du programme Open Booster organisé par l'Ecolab - Greentech Innovation du CGDD - Commissariat général au développement durable ; et réuni au Forum Les Interconnectés mardi dernier. Nous sommes fiers d’avoir remporté le Prix Coup de cœur du Jury du challenge Open Booster, parmi 7 super projets. Un grand merci aux équipes d'Adapt'Action Helene Costa de Beauregard Clarisse Bonnet et de Datactivist Sarah Bourgouin Magalie Dartus qui nous ont accompagnés pendant 3 mois ; et aux bénévoles qui nous ont aidé ! Envie d'aller faire un tour sur la plateforme ? C'est gratuit et en libre accès ici : territoiresfertiles.fr

Très contents de tomber sur un article de Christophe Plotard dans le média Horizons Publics sur les Projets Alimentaires Territoriaux, qui réutilise les données de Territoires Fertiles/CRATer. Notamment pour les mettre dans une forme différente de celle qu'on propose dans notre cartothèque https://lnkd.in/ecHFMBkg. Ça risque de nous inspirer ! L'article => https://lnkd.in/e8Rf_Tmv #opendata #opensource #territoiresfertiles #agriculture #alimentation

Merci à Maxime Blondeau de mettre en lumière quelques indicateurs de Territoires Fertiles / CRATer !

#Souverainetéalimentaire de la France, une illusion ? Terre de Liens a sorti son rapport annuel hier. À cette occasion, nous avons développé ensemble un nouveau format de diagnostic alimentaire territorial : le livret 4 pages pliable imprimable, à découvrir sur notre page d’accueil (exemple du PAT de la Brenne en pièce jointe). Les 7 messages-clefs du rapport : 🥛 Même si la France est théoriquement en capacité de nourrir sa population, la production et la consommation sont déconnectées : on exporte des produits que l’on importe dans le même temps, comme le lait. 🔗 La France se présente comme une puissance agricole, mais cette image cache de lourdes dépendances à des produits stratégiques et indispensables à nos pratiques actuelles, comme les engrais ou le gaz naturel nécessaire pour les produire. 📈 Les accords de libre-échange entraînent une pression des prix vers le bas qui avantagent les moins-disants sur le plan social et environnemental et déstabilisent les économies nourricières. 🧑🌾️ Le renouvellement des générations d’agriculteurs est un enjeu capital (4 agriculteurs sur 10 qui cessent leur activité ne sont pas remplacés). Il s’agit de trouver des femmes et des hommes pour prendre la relève, mais aussi de maintenir une agriculture nourricière et résiliente à l’inverse des “fermes firmes” de plus en plus grandes, spécialisées et requérant un fort endettement. 👪 C’est une erreur de mesurer la souveraineté alimentaire par la balance commerciale. Des principes essentiels comme l’accessibilité de l’alimentation et le droit de la population à définir son système alimentaire et agricole sont en effet invisibilisés par cette approche. 🔭 Le rapport est un appel à mettre en place une “véritable politique alimentaire transversale, en mesure d’articuler toutes les dimensions du système agroalimentaire vers la production d’une alimentation saine et durable.” La Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC) doit se donner les moyens de dépasser une vision en silos et d’utiliser les leviers des financements publics qui subventionnent le système agricole et alimentaire actuel pour le réformer en profondeur. 🏞 Les 2 axes de recommandations articulent 2 niveaux d’action : la mise en place de politiques publiques alimentaires ambitieuses et cohérentes au niveau national (le point précédent) et le renforcement des moyens des territoires pour agir à l’échelle locale. Les auteurs rappellent que 450 projets alimentaires territoriaux (PAT) ont émergé, avec un soutien financier moyen de l’État de 45 000 euros par PAT.