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À propos

Bienvenue sur la page de Météo-France, service météo-climatique de référence. Notre première mission est d’observer et de prévoir le temps à l'échelle du globe et d’avertir des dangers météorologiques sur le territoire français. Nous sommes également responsables de l’analyse du climat passé, présent et futur et un acteur reconnu de la recherche internationale sur le changement climatique. Ces missions mobilisent tous nos métiers et expertises, de la recherche fondamentale à la diffusion de l’information. Notre rôle : éclairer les décisions des pouvoirs publics (l’État, les collectivités, les services d’urgence…), accompagner quotidiennement les citoyens et faciliter la prise de décision pour un grand nombre de secteurs économiques. Notre objectif : développer des services météo-climatiques innovants et toujours plus fiables au bénéfice de tous.

Site web
https://meteofrance.com/
Secteur
Administration publique
Taille de l’entreprise
1 001-5 000 employés
Siège social
SAINT MANDE, France
Type
Administration publique

Lieux

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Nouvelles

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    ⛈️ Nouveau projet dans notre Fabrique à prototypes : détecter, suivre et anticiper le risque d’orages tourbillonnaires.    💡 La Fabrique à prototypes, c’est le laboratoire d’innovation météo-climat de Météo-France, où notre établissement teste des idées et des concepts afin d’améliorer et d’enrichir nos services météorologiques et climatiques. La particularité de cette fabrique ? Elle est participative, avec la possibilité pour les internautes de donner leur avis, en vue d’améliorer les produits proposés. Chacun a ainsi accès à différents prototypes développés par nos équipes de R&D ! ➡️ Météo-France développe actuellement un prototype visant à détecter et suivre les orages tourbillonnaires, à partir des radars météorologiques, et à anticiper leur déplacement possible. Il propose une animation sur les 30 minutes écoulées et les 30 minutes à venir, avec une actualisation toutes les 5 minutes. Les orages tourbillonnaires, aussi appelés orages supercellulaires, présentent une dangerosité particulière, par leur taille importante et leur durée de vie. Ils peuvent surtout être le siège de différents phénomènes violents : grosse grêle, fortes rafales de vent, foudre et dans certains rares cas des tornades. Avant d’envisager une utilisation opérationnelle, il est indispensable de confirmer auprès des utilisateurs l’utilité et la pertinence du produit et d’affiner la présentation de l’information. C’est pourquoi vos retours sont précieux ! 🤝 On compte sur vous pour nous partager vos remarques, questions ou suggestions ! Retrouvez en commentaire le formulaire dédié. 📸 Impressionnante supercellule, par Supercell54 via Infoclimat !

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    🔥 Le changement climatique favorise le risque météo des feux de forêt. Avec quels impacts ? ▪️ Des températures plus élevées favorisent l'évapotranspiration des plantes. La végétation s'asséchant, elle devient plus sensible au développement des incendies. ▪️ La pluviométrie baisse sur certaines régions durant les saisons propices aux incendies. ▪️ Des hivers plus chauds favorisent les attaques de parasites (insectes et champignons) qui sont généralement détruits ou affaiblis par les gelées. Ces attaques entraînent des dépérissements importants de certaines forêts et landes de buis. Une fois morts, ces végétaux deviennent particulièrement vulnérables et constituent un stock de combustible disponible extrêmement important pour les incendies. 🌐 Les projections climatiques indiquent que la France pourrait connaître un réchauffement jusqu’à +4 °C en 2100 par rapport à 1900, avec des impacts sur l’évolution des feux de forêts : ▪️ Le risque de feu se généralise à l'ensemble du pays et concerne des régions peu touchées jusqu’à présent. Dans une France à + 4°C, certaines régions de la moitié nord (régions de la Loire au Bassin parisien) connaîtraient un risque de feu élevé avec des fréquences rencontrées à ce jour sur l’arrière-pays méditerranéen. ▪️ Les régions méditerranéennes sont particulièrement touchées, avec une multiplication par 2 des jours de dangers très élevés, passant de 40 actuellement pour dépasser les 80 jours en moyenne par an. ▪️ La saison de risque élevé à modéré des feux s’allonge, avec un démarrage plus précoce et une fin plus tardive en automne. Dans une France à + 4 °C, dans certaines régions, la saison complète des risques de feux pourrait durer 1 à 2 mois supplémentaires. Retrouvez le point complet avec le lien en commentaire.

    • ce sont des cartes qui représente l'évolution du nombre annuel de jours de risque élevé de feux (IFM supérieur à 40) pour les niveaux de réchauffement de la France à + 2 °C, + 2,7 °C et + 4 °C selon les valeurs minimale, médiane et maximale de l’ensemble TRACC–2023.
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    [📊 Bilan de la Vigilance 2024] Avec 69 épisodes de Vigilance orange ou rouge s’étalant sur un total de 132 jours , l’année 2024 a à nouveau fortement mobilisé les équipes de Météo-France pour la Vigilance météorologique. En quelques chiffres ⬇️ ✔️ La Vigilance affiche à nouveau en 2024 des indicateurs d’évaluation élevés. « En 2024, le taux de détection est de 99,1 % (objectif : supérieur à 98 %), ce qui signifie que plus de 99% des départements ayant été affectés par des conséquences significatives ont été placés en Vigilance orange ou rouge. Les fausses alarmes restent limitées, à hauteur de 11 % (objectif : inférieur à 16 %) : cela signifie que près de 9 fois sur 10, le phénomène météorologique dangereux prévu s’est produit dans le département concerné avec la sévérité attendue » souligne Virginie Schwarz, PDG de Météo-France. 🌦️ 2024 se caractérise par un nombre record d’épisodes de Vigilance orange ou rouge pour Pluie-inondation, avec 23 épisodes contre 15 en moyenne sur la période 2012-2023. Le nombre d’épisodes de Vigilance orange Orages (18 en 2024) se situe dans la moyenne (17 événements en moyenne sur la période 2012-2023). Les épisodes de Grand froid deviennent rares. Depuis 2013, un seul épisode de Grand froid a été répertorié, en 2021. 💧 Pour ce qui concerne le réseau Vigicrues, l’année a été encore plus exceptionnelle avec 80 jours de Vigilance orange et rouge aux crues, pour 44 jours en moyenne sur les 18 dernières années. 🗺️ Les départements les plus touchés par des épisodes de niveau orange ou rouge en 2024 sont la Loire (42) avec 20 épisodes, l’Isère (38) avec 16 épisodes et la Haute-Loire (43) avec 15 épisodes. 🔴 En 2024, deux épisodes ont atteint le niveau de Vigilance rouge. Dans les deux cas, il s’agit d’épisodes de Pluie-inondation : sur la Moselle le 17 mai, sur les Alpes-Maritimes et l’Ardèche les 17 et 18 octobre. 🌀 En Outre-mer, l’année a été notamment marquée par les cyclones Belal à la Réunion et Chido à Mayotte, ayant engendrés des épisodes de Vigilance multi-phénomènes majeurs. Retrouvez le bilan complet de la Vigilance en 2024, avec un retour sur les épisodes marquants de cette année (lien en commentaire).

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    Directeur des relations institutionnelles Météo-France

    Attention aux risques feu de forêts ! La météo des forêts affiche pour la première fois cette saison un niveau rouge (risque très élevé) demain pour les bouches du Rhône et lundi pour le Var et l’Aude en plus. C’est le moment de rappeler qu’une simple étincelle peut être à l’origine d’un mega feu. Alors attention aux bbq, mégots de cigarettes, travaux à l’extérieur … https://lnkd.in/enjBA3G5

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    🌊🌡️ La mer Méditerranée, « hotspot » du changement climatique , connaît des canicules marines records depuis 2022. ➡️ Elle a même récemment connu sa température de surface la plus chaude jamais enregistrée pour un mois de juin, avec 26,04 °C selon les données OSTIA produites par le UK Met Office et analysées par Météo-France. « La température moyenne de la Méditerranée est actuellement supérieure d'environ 3 degrés par rapport aux valeurs saisonnières pour la période 1991-2020, avec des anomalies dépassant 4 degrés autour des côtes françaises (Golfe du Lion) et espagnoles (îles Baléares) », précise Thibault Guinaldo, chercheur au Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM) de Météo-France, auprès de l’AFP. Et cela est non sans lien avec les conditions atmosphériques actuelles, qui font que « la Méditerranée subit de plein fouet la canicule ». En effet, le dôme de chaleur qui s’est installé depuis plusieurs jours sur la région, avec des températures très fortes pour la saison, a engendré une réponse rapide au niveau de la surface de la mer. De plus, les spécialistes ont constaté depuis plusieurs années que la Méditerranée se refroidissait moins lors de la période hivernale. « La stratification des eaux, c’est-à-dire l'isolement entre les eaux froides en profondeur et les eaux en surface plus chaude, préconditionne la surface dans un état déjà chaud qui réagit donc plus fortement lorsque les phénomènes atmosphériques extrêmes arrivent en début d’été » explique Thibault Guinaldo. Ainsi, les observations montrent des niveaux de températures élevés voire records depuis octobre dernier. Les canicules marines peuvent avoir des conséquences drastiques sur la faune et la flore marine mais aussi sur les villes côtières. Lors des canicules marines entre 2019 et 2022 en Méditerranée, une cinquantaine d'espèces avaient connu des mortalités massives entre la surface et 45 mètres de fond.

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    [📊 Bilan] Juin 2025 est le 2ème mois de juin le plus chaud jamais enregistré. 🌡 Il a de toute évidence fait très chaud durant ce mois de juin. Il se classe au second rang des plus chauds jamais enregistrés depuis le début des mesures, avec une anomalie de +3,3 °C, derrière juin 2003 (+3,6 °C). Une vague de chaleur précoce et durable concerne le pays depuis le 19 juin, durant laquelle la température a dépassé localement 40 °C la journée et où elle n’est pas descendue sous 20 °C la nuit. Plusieurs villes comme Toulouse, Avignon, Perpignan ou Colmar ont connu un nombre record de jours de très fortes chaleurs (au-dessus de 35 °C).   ☀️ En conséquence des conditions anticycloniques dominantes, l’ensoleillement a été excédentaire sur le pays (+ 20%). Le soleil a été particulièrement généreux soit la moitié nord (jusqu’à + 40%). 🌧 À l’échelle du mois et du pays, la pluviométrie est déficitaire de 30 %. Les précipitations ont été très faibles autour de la Méditerranée (moins de 5 mm), parfois même inexistantes comme à Marseille, Cassis ou encore Ajaccio et Calvi. Le déficit de précipitations dépasse 75 %.   En lien avec les faibles précipitations de ce mois de juin et les températures caniculaires de ces derniers jours, la sécheresse des sols, déjà installée depuis le printemps sur le tiers nord du pays, s’est désormais étendue à une grande partie du territoire avec des sols superficiels plus secs que la normale.   De violents orages ont touché le pays les 13 et 25 juin avec de fortes rafales de vent, de gros grêlons et de forts cumuls de pluie en peu de temps. Le 25, on relève des rafales telles que 140 km/h dans l’Oise, 135 km/h dans l’Allier ou encore 126 km/h dans l’Eure.   Retrouvez les faits marquants de ce mois de juin ainsi qu’un zoom régional dans notre bilan climatique complet (lien en commentaire).

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    🔴 La France connaît depuis le 19 juin une vague de chaleur remarquable par sa durée et son intensité. Ce mardi, plusieurs départements ont été placés en Vigilance rouge Canicule, et la très grande majorité du territoire est concernée par une Vigilance orange. La Vigilance rouge correspond au niveau d'avertissement le plus élevé sur les cartes de Météo-France. Mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie et comment décide-t-on de son activation ? ➡️ Elle illustre une canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité et son extension géographique, qui présente un fort impact sanitaire pour l'ensemble de la population, ainsi que des impacts sociétaux (aménagement ou arrêt de certaines activités...). ➡️ "La décision de basculer un département en Vigilance Canicule s'effectue sur la base de critères tenant compte de la sensibilité locale à la canicule, en se basant sur les événements passés, les conséquences observées et le niveau d'acclimatation du département en question," précise Damien Griffaut, directeur adjoint des opérations pour la prévision chez Météo-France. ➡️ Par ailleurs, indépendamment du niveau de Vigilance, cette décision n'incombe pas uniquement à Météo-France : nos prévisionnistes confrontent les prévisions météorologiques avec les référentiels établis par Santé publique France, fondés sur des études épidémiologiques des évènements passés, pour estimer le niveau de Vigilance sur chaque territoire. ➡️ Dans le cas d'une Vigilance rouge, et donc d'impacts sanitaires et sociétaux potentiellement très importants, les autorités nationales et locales peuvent décider d'alerter et de mettre en place des mesures afin de protéger les populations, en s'appuyant sur le dispositif d'avertissement qu'est la Vigilance. ⚠️ Pensez à adopter les bons comportements pour vous protéger des fortes chaleurs. Direction Générale de la Santé - DGS Ministères Aménagement du territoire Transition écologique

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    80 % de la population en France habite en ville. Ce sont autant de personnes qui peuvent être exposées à la surchauffe urbaine. 🌃 En ville, l’intensité des vagues de chaleur est exacerbée par le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU), se traduisant par une température plus élevée qu’à la campagne, particulièrement la nuit, et pouvant impacter le confort et la santé des habitants. 🏥 Ces nuits chaudes empêchent les organismes (déjà éprouvés en journée lors des épisodes caniculaires) de se reposer et de se régénérer pendant le sommeil. À Paris, 100 % de la population est exposée : ► +6,5 °C la nuit après une journée d’été ensoleillée ► +8-9 °C la nuit après une journée de canicule Toutes les villes sont touchées, mais l’intensité va être plus ou moins forte selon 🔹la morphologie urbaine (concentration et forme des bâtiments par exemple), 🔹la nature des matériaux urbains utilisés 🔹le mode d’occupation des sols (surface imperméable, végétation…). 🌡️ Ces intensités peuvent être encore plus fortes en cas de situation anticyclonique par vent faible et ciel clair, comme durant les canicules. 🌐 Et l’impact du changement climatique ? D’après le dernier rapport du GIEC, l’écart de température entre la ville et la campagne a tendance à rester stable avec le changement climatique. Son évolution va plutôt dépendre de l’expansion éventuelle de la ville et des actions menées pour réduire l’ampleur de l’îlot de chaleur urbain. Sous l’effet du changement climatique, que ce soit en ville ou à la campagne, les températures vont augmenter. Combiné à l’effet d’îlot de chaleur urbain, il faut s’attendre à plus de nuits chaudes pouvant impacter la santé et le confort thermique des habitants. 🌇 Comment les villes peuvent agir face à ce phénomène ? Météo-France propose aux collectivités locales le service « Climadiag Chaleur en ville » pour caractériser la surchauffe urbaine (dont le phénomène d’îlot de chaleur urbain) et son évolution en #climat futur. Ce service permet également de mesurer les bénéfices sur la réduction de la chaleur en ville qui pourraient être apportés par différentes politiques publiques d’adaptation. Merci aux équipes de Futura qui ont réalisé ces visuels sur la base de nos informations !

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    🚨 Les émissions de gaz à effet de serre toujours en hausse, limiter le réchauffement planétaire sous 1,5 °C n'est désormais plus atteignable. 📊 Pour la troisième année consécutive, un consortium international de soixante chercheurs, impliquant principalement en France des scientifiques de Météo-France, du CEA, du CNRS et de Mercator Ocean International, a actualisé les indicateurs clé du climat mondial en 2024. 📣 Aurélien Ribes, directeur du groupe de recherche sur le climat à Météo-France nous partage sa conclusion : « Cette mise à jour 2024 dépeint un monde qui continue à se réchauffer à un rythme soutenu, en raison de la persistance d'émissions élevées de gaz à effet de serre élevées, qui ont même atteint un nouveau niveau record cette année. Ce tableau d'ensemble est tout à fait conforme aux projections faites par la communauté scientifique depuis plusieurs décennies. » 🌡️ En 2024, la température à la surface du globe a atteint un niveau record avec 1,52 °C par rapport à la fin du 19e siècle. Le réchauffement dû aux activités humaines atteint 1,36°C cette même année, et se poursuit à un rythme rapide. Ce n’est pas parce qu’une seule année dépasse 1,5 °C au-dessus du niveau préindustriel que ce niveau de réchauffement planétaire, au sens climat, est franchi.   Les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat visent à limiter le réchauffement planétaire bien en-dessous de 2 °C, avec la volonté de renforcer les efforts pour le limiter à 1,5 °C, et ainsi limiter l’aggravation des risques climatiques.   pierre friedlingstein, directeur de recherche CNRS détaille : « Les émissions de gaz à effet de serre étant toujours en augmentation, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 °C est réduit à l'équivalent de trois années d'émissions de CO2. Le dépassement du seuil de 1,5 °C est désormais inéluctable ».   🌊La montée du niveau de la mer atteint 22,7 cm depuis 1901 et voit son rythme s’accélérer. Entre 2019 et 2024, le niveau moyen de la mer a augmenté d'environ 26mm, bien plus rapidement que le rythme moyen de 1,8 mm par an observé depuis le début du XXe siècle. Karina V. conseillère principale en sciences océaniques pour Mercator Ocean International précise : « Le réchauffement des eaux entraîne une élévation du niveau des mers et une intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, et peut avoir des effets dévastateurs sur les écosystèmes marins et les communautés qui en dépendent.» Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche CEA au LSCE de l’Institut Pierre Simon Laplace : « Nous allons rapidement atteindre un niveau de réchauffement de 1,5 °C, et la suite dépend des choix qui vont être faits : nous pouvons, en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre, limiter l’ampleur du réchauffement à venir, et protéger les jeunes générations de l’intensification des évènements extrêmes ». Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Earth Science Data : lien en commentaire. #climat #AccorddeParis

    • Indicateurs clés du changement climatique planétaire
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    🌡️ Cette semaine, le pays est concerné par une vague de chaleur : il s'agira de la 50ème observée depuis 1947. Signe du changement climatique, 32 vagues de chaleur ont déjà eu lieu depuis 2000, contre 17 entre 1947 et 2000. 📈 Les niveaux de chaleur de cette semaine seront remarquables pour un mois de juin, mais sans pour autant être inédits. Les mois de juin 2019 et 2022 ont notamment connu des températures plus élevées. Doit-on s'attendre à avoir des vagues de chaleur tous les mois de juin à l'avenir ? ➡️ "On observe des vagues de chaleur de plus en plus tôt dans la saison, dès la mi-juin à l’échelle nationale, comme en 2005 ou en 2022, et aussi de plus en plus tard dans la saison, après le 15 août," précise Matthieu Sorel, climatologue chez Météo-France. "Plusieurs régions de l’ouest et du nord ont d’ailleurs connu une vague de chaleur remarquablement tardive : du 3 au 10 septembre 2023." Dans une France à +4 °C d’ici 2100, les vagues de chaleur peuvent apparaître dès la mi-mai et s’étendre jusqu’à fin septembre, avec des températures supérieures à 40 °C qui pourraient se produire tous les ans, et des pics inédits de chaleur pouvant atteindre jusqu’à 50 °C localement. Il faudrait s’attendre à 10 fois plus de jours de vague de chaleur à l’horizon 2100. Retrouvez le point complet sur l'épisode de cette semaine en commentaire ⬇️

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