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Joie éternelle : PSG, Papa, Stéphane Truchi, une même vibration Je suis devenu supporter du PSG un soir de mai 1982. Finale de Coupe de France contre Saint-Étienne. Mon club de cœur décrochait son premier grand titre. Ce frisson-là, c’est mon père qui me l’a transmis, comme on passe une flamme sans mots, juste avec le cœur. Être supporter du PSG n’est pas un long fleuve tranquille. C’est une école d’humilité, un exercice de foi, parfois de douce folie. Une forme de résilience symbolique, à l’image de ce chant d'ultra gravé dans nos âmes : "Paris SG, Tous ensemble on chantera, Cet amour qu’on a pour toi, Qui ne cessera jamais ! Après tant d’années, De galères et de combats, Oh pour toi Paris SG, On va se casser la voix." Hier soir, à Munich, ce chant est devenu hymne sacré. Dans un match lumineux, Luis Enrique a transformé une galaxie d’égos en une constellation d’unité. Aucun frisson de peur. Juste de la beauté, du collectif, de la maîtrise. Une magie si rare qu’elle en devient mystique. Et j’ai pleuré. De joie, d’amour, de souvenirs. Je pense à ceux qui ne sont plus là pour vibrer avec nous. À mon père, Henri Briones, parti il y a huit ans. À mon ami, Stephane Truchi, supporter passionné, amoureux fidèle devant l’éternel. Je ne sais pas s’ils ont vu cette victoire, mais je sais qu’ils l’ont ressentie. Hier soir, nous sommes entrés dans la légende. Mes frères, mes sœurs de tribune ou de cœur, Je vous aime.