recherche et enseignement supérieur Depuis 2021, la Région Île-de-France soutient activement la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) en finançant des Chaires de recherche. Destiné aux jeunes chercheurs titulaires dans des universités franciliennes, ce dispositif accompagne des projets scientifiques sur les enjeux contemporains du territoire francilien afin de renforcer l’impact de la recherche sur la vie des habitants. Depuis le lancement du dispositif, 26 Chaires SHS ont été financées. Découvrez tous les projets.
Depuis 2021, la Région Île-de-France s’engage en faveur de la recherche en finançant des Chaires de recherche juniors en sciences humaines et sociales (SHS).
Ce dispositif s'adresse aux chercheuses et chercheurs titulaires de leur poste, chargés de recherche et maitres de conférence (7 ans maximum après la thèse) souhaitant réaliser sur une période de 3 années maximum leur projet dans un établissement de recherche ou d’enseignement supérieur d’Île-de-France. Il vise à renforcer l’impact de la recherche en SHS sur la vie des Franciliens.
En cofinançant ces Chaires, la Région souhaite encourager des projets qui s’inscrivent pleinement dans les enjeux contemporains liés au territoire francilien.
Les thématiques abordées sont variées :
- Urbanisme,
- Mobilité,
- Inégalités sociales,
- Transformations du travail,
- Enjeux climatiques,
- Jeunesse...
Chaque projet sélectionné doit renforcer les retombées de la recherche en sciences humaines et sociales, sur le territoire, ses acteurs et ses habitants.
Jusqu'à 150 000 euros pour les projets retenus
Chaque projet retenu peut bénéficier d’un financement régional allant jusqu’à 150 000 euros sur 3 ans, exclusivement destiné à couvrir des dépenses de fonctionnement. Ce soutien permet notamment de financer :
- Les salaires des personnels scientifiques associés (doctorants, post-doctorants, stagiaires),
- La décharge d’enseignement du porteur ou des membres de l’équipe scientifique,
- Les frais liés aux travaux de recherche (participation à des conférences, publication, traduction, consommables, actions de dissémination et de communication…).
Depuis 2021, 26 chaires SHS ont été financées par la Région Île-de-France.
Découvrez tous les projets ci-dessous.
Toutes les Chaires SHS financées par la Région depuis 2021
« M-Algo » , de la compréhension à la réduction de l'aversion aux algorithmes dans le domaine de la mobilité en Île-de-France : vers la conception d'interventions améliorant l'expérience globale des usagers
de Mélody Mailliez à l'Université Paris Cité
Le projet M-Algo vise à réduire l'aversion aux algorithmes dans le domaine de la mobilité en Île-de-France en identifiant les facteurs psychologiques influençant l'acceptation des outils d'aide à la décision.
Il cherche à développer des interventions concrètes pour encourager une mobilité plus fluide, durable et sûre, en améliorant l'expérience globale des usagers franciliens.
« Let’s Meet Today » : Motivation et leviers collectifs dans la végétalisation des repas
de Morgan Beaurenaut, à l'Université Paris Nanterre
Le projet vise à comprendre comment les facteurs sociaux et psychologiques influencent les choix alimentaires et la transition vers une alimentation plus végétale.
Il se concentre sur l'impact de la motivation collective et de la cognition sociale sur les comportements éco-responsables, avec pour objectif de développer des stratégies pour encourager une alimentation plus durable.
« RIEMa » : Ressources Inclusives pour l’Enseignement des Mathématiques
de Florence Peteers, à CY Cergy Paris Université
Le projet vise à développer des ressources inclusives en mathématiques pour les élèves à besoins éducatifs particuliers, en commençant par l'enseignement des fractions à la transition école/collège.
L'objectif est de créer des outils pédagogiques adaptés pour aider les enseignants à prendre en compte la diversité des élèves et à améliorer leur compréhension des mathématiques.
« i.JET.idf » : Dynamiques d'investissement et justice énergétique territoriale en Île-de-France
de Emmanuelle Santoire, du CNRS
Le projet vise à comprendre les géographies électriques en Île-de-France en analysant les investissements dans les infrastructures de production d'énergie renouvelable et leurs impacts sur le territoire.
L'objectif est de fournir une information claire et spatialisée pour promouvoir une culture énergétique territoriale et éclairer la prise de décision pour une transition énergétique juste et durable.
Démocratiser la participation à la recherche clinique pour favoriser la confiance en la recherche biomédicale et l’acceptation vaccinale
de Damien Trawale, à l'Université Paris-Est Créteil
Le projet cherche à comprendre pourquoi certains publics franciliens restent éloignés de la recherche clinique sur le VIH, en identifiant les freins sociaux, culturels et de confiance.
Il vise à co-construire, avec les associations et les personnes concernées, des actions pour favoriser leur participation et restaurer la confiance dans la recherche biomédicale.
« TNEF » : Transformation Numérique des Entreprises Françaises
de Ambre Nicolle, à l'École Nationale Supérieure des Mines de Paris
Le projet TNEF vise à étudier les facteurs qui influencent l'adoption des technologies numériques avancées, telles que le Big Data, l'intelligence artificielle et les services en "Cloud", par les entreprises françaises, en mettant l'accent sur les disparités entre les grandes entreprises et les PME.
Les résultats de ce projet contribueront à identifier les leviers et les obstacles à l'adoption de ces technologies, afin de fournir des recommandations pratiques aux entreprises et aux décideurs politiques pour accélérer la transformation numérique en France.
« IDwoloF », Littérature wolof ‘bitim-réew’ (en-dehors du pays) : lieux, liens et pratiques autour de la littérature wolof en Île-de-France
d'Alice Chaudemanche, de l'INALCO
Le projet IDwoloF vise à étudier les pratiques littéraires de la diaspora wolof en Île-de-France, en explorant les lieux, les liens et les pratiques autour de la littérature wolof dans cette région.
Il cherche à renforcer le lien social, à valoriser la diversité linguistique et culturelle, et à créer des collaborations entre le milieu universitaire, les institutions culturelles et le milieu associatif.
« Prév'AgriÉcole » : comprendre et prévenir les expositions au risque chimique des jeunes en formation professionnelle dans le secteur agricole
de Zoé Rollin, à l'Iniversité Sorbonne Paris Cité
Ce projet vise à comprendre comment les jeunes en formation agricole sont exposés aux risques chimiques dans leur parcours professionnel, souvent sans réelle sensibilisation ni protection.
En analysant les pratiques de formation et les conditions de travail, il entend construire des outils concrets pour améliorer la prévention des risques dès l’apprentissage.
« CycloMob » : vers une mobilité urbaine durable ? Encouragement de la transition vers les mobilités actives par les politiques publiques
de Marion Leroutier au Groupe des écoles nationales d'économie et statistiques
Ce projet étudie comment les politiques publiques peuvent encourager l’usage du vélo en ville, en mesurant l’impact des pistes cyclables sur la qualité de l’air, les comportements de mobilité et les attitudes environnementales.
Il combine analyse statistique et expérimentation en entreprise pour tester l’efficacité des messages de sensibilisation autour des bénéfices sanitaires du vélo.
« CycloSafe » : Étude quantitative des risques auxquels sont soumis les cyclistes lors de leurs trajets quotidiens
d'Emmanuel Clédat, à l'Université Gustave Eiffel
Ce projet vise à mieux comprendre les risques auxquels sont confrontés les cyclistes urbains, grâce à des vélos équipés de capteurs mesurant distances, bruit, pollution et comportements routiers.
En combinant électronique, statistique et sociologie, il ambitionne de produire des données solides pour guider les politiques publiques et améliorer concrètement la sécurité des déplacements à vélo.
Participation politique et pratiques informationnelles au prisme des inégalités socio-culturelles. Enquête sur les 16-30 ans en Île-de-France.
de Camila Moreira Cesar, à l'Université Sorbonne Nouvelle
Ce projet interroge les formes d’engagement et de désengagement politique chez les jeunes de 16 à 30 ans en Île-de-France, en tenant compte des inégalités sociales et de leurs usages du numérique.
À travers une enquête de terrain, il vise à comprendre comment les jeunes s'informent, s’expriment et agissent politiquement, afin de mieux adapter les politiques publiques à leurs réalités et attentes.
Analyse socio-spatiale de la précarité alimentaire en Île-de-France
de Lucas Tranchant, à l'Université Paris 8
Ce projet cherche à comprendre pourquoi la précarité alimentaire persiste en Île-de-France malgré une offre commerciale abondante, en étudiant les inégalités d’accès à l’alimentation selon les territoires et les modes de vie.
En croisant enquêtes de terrain et analyses statistiques, il vise à mieux cerner les pratiques et les vulnérabilités invisibles des ménages, pour éclairer les politiques locales de solidarité alimentaire.
« EcoUrbIDF » : Vers une écologisation urbaine en Île-de-France ? Le plateau de Saclay face à l’artificialisation des sols et la durabilité du bâti
d'Eliza Benites-Gambirazio, à l'ENS Paris-Saclay
Ce projet explore comment l’objectif de “zéro artificialisation nette” (ZAN) transforme les pratiques de construction et de rénovation sur le plateau de Saclay, territoire emblématique de l’urbanisation francilienne.
En croisant sciences sociales, ingénierie du bâti et écologie, il analyse les tensions entre impératifs environnementaux, dynamiques territoriales et réalités économiques pour repenser nos manières d’habiter durablement.
Comprendre les trajectoires d’élèves étiquetés comme « perturbateurs » pour déjouer les prophéties auto-réalisatrices
de Mej Hilbold, à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
Ce projet explore les trajectoires scolaires d’enfants étiquetés comme « perturbateurs » dès l’école primaire, pour comprendre comment ces jugements influencent leur avenir scolaire.
En analysant les pratiques enseignantes et les perceptions des élèves, il vise à prévenir les prophéties auto-réalisatrices en proposant des outils de formation aux enseignants.
Les stratégies d’opposition aux forces illibérales européennes
de Bénédicte Laumond, à l'Université de Versailles Saint-Quentin
Ce projet étudie comment les partis d’extrême droite comme le Rassemblement National et Reconquête sont combattus en France par leurs opposants politiques, les autorités et la société civile.
Il vise à mieux comprendre les stratégies mises en place pour défendre la démocratie face à leur montée en puissance, en les comparant avec celles d’autres pays européens.
SPACIOUS : Sciences des utilisateurs et Participation dans la Conception Urbaine
de Panagiotis Mavros, à l'Institut Mines Télécom
Le projet SPACIOUS expérimente une nouvelle manière de concevoir la ville en s’appuyant sur des données scientifiques sur l’expérience des usagers pour nourrir la participation citoyenne dans les projets urbains.
En combinant sciences cognitives, urbanisme et co-conception, il vise à créer des espaces mieux adaptés aux besoins réels des habitants, tout en renouvelant le débat public autour de l’aménagement.
Du podium aux terrains de sport : les médaillées olympiques, fer de lance de l'engagement sportif féminin (1996-2024)
de Marion Phillipe, à l'Université Gustave Eiffel
Ce projet étudie comment les sportives françaises médaillées olympiques influencent l'engagement des filles et des femmes dans la pratique sportive, notamment via leur médiatisation et leur présence sur les réseaux sociaux.
Il cherche à comprendre si ces championnes peuvent devenir des modèles inspirants et déclencheurs de vocations sportives, en particulier dans les milieux populaires.
Œuvrer pour une modération des contenus en ligne au service du débat public
de Suzanne Vergnolle, au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Ce projet s'intéresse à la manière dont les plateformes comme YouTube ou TikTok modèrent les contenus en ligne et à leurs effets sur la liberté d’expression et le débat public.
En croisant droit, technologies et société, il vise à proposer des solutions concrètes pour encadrer cette modération tout en protégeant les utilisateurs et la démocratie.
Maladies AnimaLes en Archéologie : Diagnostic et Impacts (MALADI)
d'Annelise Binois-Roman, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Quand les animaux meurent, les hommes sont malades.
Observatoire des Disparités dans la Justice Pénale
de Benjamin Monery, à l'Université Paris Nanterre
Données et expertise pour les politiques régionales et nationales.
Écologiser l’industrie
de Benjamin Raimbault, à l’Université Gustave Eiffel
Crise sanitaire et inégalités de santé : une analyse cognitive des comportements de santé
de Lou Safra, au Centre de recherches politiques de Sciences Po
Les valeurs de la terre pour évaluer et valoriser le foncier agricole en régime de crises multiples
de Lise Cornilleau, à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Recherche sur les qualités des données
de Quentin Dufour, au Centre de Sociologie de l'Innovation
L'adaptation et la résilience des directions médicales de crise suite à la crise sanitaire Covid-19
de Marie Kerveillant, à l'ESSEC Business School
Covid-19 et éducation : acquisition des connaissances, aspirations et décrochage
de Léonard Moulin, à l'Institut national d'études démographiques

L'action de la Région pour l'enseignement supérieur et la recherche
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