Territoires Fertiles’ Post

À l’occasion de la semaine pour les alternatives aux pesticides, nous avons mis à jour nos données sur l’usage des pesticides en France, grâce au calcul de l’indicateur NODU (Nombre de doses unité) utilisé dans le cadre des plans Ecophyto. Découvrez la carte d’intensité d’utilisation des pesticides par communes, intercommunalités, départements et régions, ou sur la zone du Projet Alimentaire Territorial (PAT) dont fait peut-être partie votre commune ; son évolution ; et le graphique d’évolution annuelle de l’indicateur. 🌍 https://lnkd.in/eyWupPAH 🌍 𝗢𝘂 𝗲𝗻 𝗲𝘀𝘁-𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 ? L’usage des pesticides (NODU) a baissé d’un peu moins de 10% entre 2017 et 2022. Malheureusement, le niveau atteint correspond peu ou prou à celui de 2009, alors même que le plan Ecophyto I prévoyait une baisse de 50% à l’horizon 2018. La baisse observée n’a donc fait que compenser l’augmentation de l’utilisation de pesticides survenue entre 2010 et 2015. On constate tout de même une diminution importante de l’utilisation des pesticides reconnus comme étant les plus dangereux pour la santé humaine (classés CMR1). 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗱𝗲𝘃𝗼𝗻𝘀-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗿𝗮𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗺𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀 ? + Pour protéger notre santé et celles des agriculteurs et agricultrices : une expertise collective de l'INSERM a notamment établi que les travailleurs agricoles exposés aux pesticides sont plus susceptibles de contracter des pathologies graves comme certains cancers ou la maladie de Parkinson. + Pour protéger la biodiversité essentielle à la production agricole : les insectes, oiseaux et autres espèces sauvages jouent un rôle fondamental pour l’agriculture. Ils assurent la pollinisation des plantes, empêchent la prolifération des espèces nuisibles et entretiennent la fertilité des sol. 70% des espèces végétales cultivées pour l’alimentation dépendent ainsi des insectes pollinisateurs. + Pour augmenter notre souveraineté alimentaire : les pesticides ou substances nécessaires à leur fabrication sont très largement importés et une poignée d’entreprises se partagent l’essentiel du marché. La Chine par exemple a récemment acquis une place dominante et contrôle près de la moitié du marché mondial. 𝗥𝗲𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝘀𝘁𝗶𝗰𝗶𝗱𝗲𝘀, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲 ? 𝗗𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝗷𝗮 ! Les collectivités locales peuvent mener des actions en faveur d’une agriculture moins dépendante aux pesticides. En commentaire, des exemples de politiques territoriales qui s’inscrivent dans cette démarche. Pour en savoir plus, rendez-vous sur territoiresfertiles.fr PS: Attention, comme toute donnée, celle-ci est à regarder en considérant les hypothèses sous-jacentes et ses limites ! Plus d’informations dans la méthodologie : https://lnkd.in/euXHR7RY

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Le Havre Seine Métropole La collectivité anime un projet territorial tourné vers le développement de l'agriculture biologique et des filières de proximité. L'évolution des pratiques est encouragée grâce à un accompagnement technique, un soutien financier direct et une structuration des débouchés. Ce territoire a vu son NODU baisser de 12% entre 2015-2017 et 2020-2022. En savoir plus : https://territoiresbio.fr/decouvrez-leurs-experiences/le-havre-territoire-bio/

Ville de Lons-le-Saunier Confrontée à des problèmes de qualité de son eau potable, la ville de Lons-le-Saunier a lancé dès les années 2000 une politique de soutien à l’agriculture biologique : rémunération pour encourager les changements de pratiques, structuration des débouchés pour les produits bio, acquisition de terres, etc. L’intercommunalité de ce territoire a vu son NODU baisser de 17% entre 2015-2017 et 2020-2022. En savoir plus : https://territoiresbio.fr/decouvrez-leurs-experiences/lons-le-saunier/

Lorenzo Favia

J'accompagne l'accélération de la transformation sociétale

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Dijon métropole Lauréat en 2019 du Programme d’Investissement d’Avenir, le territoire s’est engagé pour renforcer la durabilité de son système agricole et alimentaire. Parmi les actions menées : l’accompagnement à la conversion en agriculture biologique, le développement de filières locales pour les légumineuses, la création d’une légumerie pour la restauration collective… Ce territoire a vu son NODU baisser de 25% entre 2015-2017 et 2020-2022. En savoir plus : https://www.inrae.fr/dossiers/alimentation-saine-durable/recherche-lepreuve-du-reel-entretien-sophie-nicklaus

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