#TransformationEcologique : Nous pouvons et devons agir autrement, surtout collectivement !

« Citius, altius, fortius », soit « plus vite, plus haut, plus fort ». Cette devise des Jeux Olympiques et Paralympiques, que nous avons la joie d’accueillir dans quelques mois, résume à merveille la démarche qui est la nôtre en matière de financement de la transformation écologique, pour tous et dans tous les territoires. Depuis la COP21 à Paris, en 2015, nous n’avons cessé d’amplifier nos efforts pour préparer notre société aux conséquences du réchauffement climatique, qui même limité à +1,5 °C, seront lourdes. Or, la trajectoire actuelle implique une hausse des températures deux fois plus importante. Entre 1970 et 2020, le nombre de catastrophes naturelles a déjà été multiplié par cinq. Cet été, des millions de personnes ont été frappées par des phénomènes météorologiques extrêmes : des températures records sur la terre comme dans la mer ont provoqué des tempêtes, des incendies et des inondations en Europe, comme au Canada, en Chine, à Hawaï ou encore en Libye. Alors que la COP28 a lieu dans quelques semaines, nous devons, sans céder à l’éco-anxiété, tous faire notre part pour accélérer la réduction de nos émissions. Le gouvernement l’a rappelé à l’occasion de la présentation de la feuille de route « France Nation Verte », nous devons réussir à faire davantage ces sept prochaines années que ce que nous avons fait ces 33 dernières années.

La Caisse des Dépôts accompagne les citoyens, les communes et les entreprises partout sur notre territoire dans leur transition écologique. Après avoir mobilisé 53 milliards d’euros depuis 2020, sur un objectif de 60 milliards en cinq ans, nous accentuons le trait : dans les cinq prochaines années, nous déploierons 100 milliards d’euros. Cela signifie une hausse très significative, de 67%, de notre enveloppe. Avec une capacité d’investissement et de distribution de prêts de 20 milliards d’euros par an, le groupe est en mesure de répondre à lui seul à près d’un tiers des besoins annuels de financement identifiés par Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz. Nous sommes confiants que notre engagement aux côtés des porteurs de projets, publics et privés, leur permettra de bénéficier d’un effet d’entrainement, en déclenchant des financements complémentaires. La somme totale dédiée à la transition écologique devrait ainsi, in fine, être bien supérieure aux 100 milliards d’euros.

Comment déploierons-nous cette enveloppe ces cinq prochaines années ? Grâce à vous tous, car je rappelle que ces fonds proviennent en partie des encours du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire, nous continuerons à intervenir en priorité dans les secteurs de l’énergie, du logement et du transport. Car c’est dans ces domaines que le potentiel de réduction des émissions est le plus important et que les effets positifs, tels que l’amélioration de la qualité de l’air, sur notre santé sont les plus perceptibles. La transformation écologique contribue ainsi à offrir une vie meilleure à toutes et tous, la raison d’être de la Caisse des Dépôts.  

La Banque des Territoires et Bpifrance mobiliseront les deux-tiers des 100 milliards d’euros pour financer, pour la première, les projets des collectivités territoriales et, pour la seconde, ceux des entreprises. Nous sommes prêts à accompagner de nombreux autres projets d’infrastructures d’énergies renouvelables, de tramways ou de bâtiments à haute performance environnementale. Parmi ces derniers se trouve justement le Village des Athlètes, qui sera transformé en un quartier de logements familiaux lorsque les athlètes seront repartis. Pour les Jeux Olympiques et Paralympiques, comme pour la transformation écologique, nous pouvons et devons agir autrement, mais surtout collectivement. Comme le clame la nouvelle devise olympique, « commutir », « ensemble ».