L’IA et la géophysique ont leurs concours au BRGM Ces 2 domaines ont révolutionné notre compréhension et notre gestion des ressources au cours des dernières décennies. Et, croyez-nous, elles n’ont pas fini de nous en apprendre. Aujourd’hui, grâce à elles, on connait mieux notre planète, sur terre comme en mer. Elles nous aident à voir ce qu’on ne pouvait pas auparavant, à anticiper plus efficacement. Grâce à vous et vos idées ingénieuses, on sait qu’elles peuvent aller encore plus loin. Et faire ce qu’on n’imagine peut-être même pas encore. Alors on veut vous donner l’opportunité de nous faire découvrir vos techniques innovantes et de participer à un projet de grande envergure pour la souveraineté de notre pays : l’inventaire des ressources minérales. Pour cette raison, nous lançons simultanément nos 2 concours. Le 1er sur la géophysique en contexte d’acquisition difficile, sous le couvert végétal dense et les conditions climatiques tropicales de la Guyane. Le 2e sur les apports de l’intelligence artificielle dans l’analyse de données. Pour le concours, un jeu de données sera spécifiquement fourni. Il sera notamment demandé d’en extraire des cartes d’anomalies. Dans les 2 cas, les lauréats se verront proposer des conventions de partenariat. On vous laisse consulter les appels à candidature en lien dans les commentaires. Vous avez jusqu’à début septembre pour candidater. Cap Digital
BRGM
Services de conseil en environnement
Service géologique national - Les géosciences au cœur des enjeux de demain
À propos
Service géologique national, le BRGM est l’établissement public de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol. Et ceci est son compte officiel en français. Pour voir ses communications en anglais, c'est ici : https://www.linkedin.com/showcase/brgm-the-french-geological-survey L'action du BRGM est orientée vers la recherche scientifique, l’appui aux politiques publiques et la coopération internationale. Le BRGM a pour ambition de répondre à des enjeux majeurs pour notre société, plus particulièrement à ceux liés au changement climatique, à la transition énergétique et au développement de l’économie circulaire. Autour des géosciences, le BRGM développe une expertise pour contribuer à une gestion harmonisée et un usage maîtrisé du sol et du sous-sol des villes et des territoires. L’activité du BRGM est organisée autour de 6 grands enjeux sociétaux : - Géologie et connaissance du sous-sol - Gestion des eaux souterraines - Risques et aménagement du territoire - Ressources minérales et économie circulaire - Transition énergétique et espace souterrain - Données, services et infrastructures numériques
- Site web
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http://www.brgm.fr
Lien externe pour BRGM
- Secteur
- Services de conseil en environnement
- Taille de l’entreprise
- 1 001-5 000 employés
- Siège social
- Orléans Cedex 2
- Type
- Administration publique
- Fondée en
- 1959
- Domaines
- Géologie et connaissance du sous-sol, Données, services et infrastructures numériques, Risques et aménagement du territoire, Gestion des eaux souterraines, Ressources minérales et économie circulaire, Transition énergétique et espace souterrain, Geology and knowledge of the subsurface, Data, digital services and infrastructure, Risks and spatial planning, Groundwater management, Mineral resources and the circular economy, Subsurface potential for the energy transition et Géologie
Lieux
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Principal
3 avenue Claude Guillemin
BP 36009
45060 Orléans Cedex 2, FR
Employés chez BRGM
Nouvelles
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Le froid renouvelable, c’est cette clim produite par géothermie qui participe aussi à réduire les ilots de chaleur en ville. Oui, parce que dans un monde qui se réchauffe et dans lequel on utilise de plus en plus la climatisation, on refroidit nos intérieurs mais on réchauffe aussi nos extérieurs. Dans certaines zones urbaines, on peut avoir +0.5°C à +2°C à cause des climatiseurs classiques. C’est ça qu’on appelle les ilots de chaleur. Et pour nous, pour la transition énergétique, c’est NON ! Car il existe une solution présente, là, juste sous nos pieds. Une énergie locale, à haute performance, disponible 24h/24 et 7j/7, totalement décarbonée et sans impact visuel en surface. Une énergie qui renforce notre indépendance, qui est inépuisable, qui répond aux besoins de millions de personnes sans nécessiter de transports. Le principe s’appelle le géocooling ou rafraichissement passif. Il utilise directement la chaleur du sous-sol sans forcément recourir à une pompe à chaleur. Par exemple, s’il n’y a besoin que d’un léger rafraîchissement en intersaison, un bypass de la pompe à chaleur peut être fait. Oui car tout l’intérêt est quand-même de le coupler à la production de chaud par géothermie pour l’hiver. Et là le géocooling prend toute son envergure. Pour vous le démontrer, revenons un peu sur la technique. Pour produire ce froid renouvelable, l’eau est captée à quelques mètres de profondeur, là où la température reste constante toute l’année, entre 8 et 16°C. Elle entre dans le circuit, refroidit le bâtiment puis l’eau est réinjectée dans le sous-sol où il se recharge en calories, pour être réutilisé en production de chaleur l’hiver. On vous laisse lire ce dossier rédigé avec le Syndicat des énergies renouvelables (SER) sur la thématique !
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C’est LA to-do list fun et éducative pour occuper vos enfants pendant les vacances. On vous la donne, c’est gratuit, c’est pour vous, on y va ! 1️⃣Ecouter les 6 épisodes des Aventures du Professeur Caillou, le podcast jeunesse qui va aussi vous plaire 2️⃣Fabriquer une planète en pâte à modeler, avec son noyau, son manteau, sa croute et ses océans 3️⃣Regarder les 6 épisodes de Science en questions, à la découverte de sujets aussi variés que la géothermie, les PFAS, la géologie marine et bien d’autres 4️⃣Lire nos 3 articles sur la géologie dans le Seigneur des Anneaux 5️⃣Et bien plus de contenus à retrouver dans notre espace pédagogique. Tous les liens directs en commentaire !
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On a parlé sécheresse avec Agnès Pannier-Runacher La ministre de la Transition écologique est venue ce 7 juillet au BRGM à Orléans pour échanger avec nos hydrogéologues et experts en préservation de la ressource en eau souterraine. Au BRGM, près de 120 ingénieurs, chercheurs et techniciens travaillent sur ce sujet. Ils lui ont présenté le bulletin de situation des nappes au 1er juillet, la façon dont il est conçu et les prévisions d’ici la fin de l’été. Ainsi que nos actions auprès des publics, comme la Météo de l’eau, en partenariat avec France TV, et les dernières évolutions de MétéEAU Nappes, notre outil d’aide à la décision. Mais au-delà de la quantité, c’était aussi l’occasion pour nous de parler qualité des eaux, avec nos travaux menés sur les solutions de traitement des PFAS et hydrocarbures dans les eaux souterraines. Ministères Aménagement du territoire Transition écologique
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💧 État des nappes d’eau souterraine au 1er juillet 2025 𝗤𝘂𝗲 𝗿𝗲𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 ? 🔹 La vidange se poursuit (c’est normal en cette saison) 🔹 La situation est globalement satisfaisante sur les nappes inertielles mais peu satisfaisante sur les nappes réactives 𝗟𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 : 🔹 87% des niveaux sont en baisse (contre 75% au 1er juin) 🔹 35% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles (46% le mois dernier, 70% en 2024), 39% sont sous les normales et 26% sont comparables 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲𝘀 : La nappe des calcaires du Jurassique dans le Jura a des niveaux stables grâce aux importants orages du mois juin. La nappe alluviale de la Garonne amont se stabilise aussi grâce aux pluies de la 2e quinzaine de mai et la fonte des neiges. Globalement, les niveaux sont bien en-dessous de ceux de l’année dernière à la même période (qui rappelons-le avait connu une recharge 2023-2024 exceptionnelle). On peut cependant se réjouir des niveaux 2025 sur certaines nappes inertielles (de Beauce, du Sundgau et du couloir de la Saône) et réactives (du Roussillon, du Languedoc et de la Corse), car ils sont meilleurs que l’an passé. On vous donne rendez-vous dans 15j pour voir si les pluies de ce début juillet ont eu un impact sur les nappes.
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40 ans de partenariat et un nouvel accord pour simplifier les projets communs à venir. Ce 30 juin, Catherine Lagneau, PDG du BRGM, et Antoine Petit, PDG du CNRS, ont signé un nouvel accord-cadre qui va poser certaines bases de manière systématique pour qu’il n’y ait plus à le faire à chaque projet. Et des projets, en 40 ans de partenariat, on peut vous dire qu’il y en a eu ! Depuis 1980, nos établissements ont su dépasser leur différence de statuts et de modèles économiques pour jouer de leurs complémentarités. Elles ont notamment donné vie à des infrastructures comme l’ISTO, l’institut de recherche des Sciences de la Terre (en cotutelle également avec l’Université d’Orléans) ou l’unité d’appui et de recherche MACLE-CVL autour de l’imagerie. Aujourd’hui, avec les PEPR (programmes nationaux de recherche lancés par l’État), les synergies s’intensifient. Nous en co-pilotons 3 avec le CNRS : OneWater, Risques (IRiMa) et Sous-sol. Et les nouveaux projets placent les grands enjeux du sous-sol au cœur de ce partenariat : 🔸la géologie et la modélisation du sous-sol 🔸la gestion durable des ressources en eau et des ressources minérales 🔸l’évaluation des risques naturels et environnementaux 🔸les solutions pour la transition énergétique et la décarbonation. Mais la convention élargit aussi le champ de nos actions scientifiques communes. Et ça, pour qu’il y ait encore plus de projets à venir, sur des thématiques toujours plus variées. Notamment les sciences sociales qui prennent de plus en plus de place lorsqu’on se penche sur les problématiques de ressources. Que ces prochaines années de collaboration soient aussi fructueuses que les 40 passées.
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Vous vous demandez ce qu’on fait ? Que ce soient les eaux souterraines ou les roches, c’est souvent par ces sujets que vous nous avez connus. Mais derrière ce sont des enjeux qui nous animent. Ils sont liés à notre environnement, notre énergie, notre souveraineté. Et ils ont un point commun : ils nécessitent une bonne connaissance de notre sous-sol. Une connaissance essentielle pour gérer ses ressources de façon responsable et faire de notre économie une économie plus durable. Une connaissance indispensable aussi pour maîtriser les risques liés au sol et au sous-sol, et avoir un territoire résilient face aux conséquences du changement climatique. Une connaissance qui sert à freiner ce changement climatique, car le sous-sol est un atout pour une transition énergétique maîtrisée, qui permettra une décarbonation réussie. Et pour être encore plus utile, cette connaissance, elle se doit d’être accessible à tous, pour que vous la compreniez mais aussi pour que tous ceux qui veulent agir pour notre planète le puissent grâce à des données fiables. Alors on vous propose un coup d’œil sur différents projets qui ont rythmé notre année 2024. Pour vous montrer ce qu’on fait réellement, au quotidien, dans nos régions et dans le monde.
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Chaque jour, des tonnes de terres sont extraites du sol pour construire routes, logements ou infrastructures. Ces terres, on peut leur donner une seconde vie ailleurs et autrement. Mais pour garder des sols en bonne santé, il faut que ces terres soient analysées et tracées avant d’être réutilisées. Et parmi les pollutions à prendre en compte, il y a les PFAS. Grâce aux progrès scientifiques, on comprend et identifie de mieux en mieux ces polluants. Alors, lors de sa 1ère réunion fin 2024, le Forum international sur la valorisation des terres excavées est tombé d’accord sur le fait : 1️⃣du besoin d’identifier les sites à risques pour que les entrées et sorties de terres soient particulièrement surveillées, 2️⃣d'établir des méthodologies de gestion pour ces terres, 3️⃣de créer des normes qui tiendront compte de l’utilisation future de ces terres. Mais ce n’est pas le seul consensus qui a été fait pendant ce Forum. Les experts du monde entier se sont aussi penchés sur la traçabilité numérique. Savoir exactement d’où proviennent les terres qu’on fait venir est un enjeu majeur. Car plus il y a de données, plus on peut prendre les bonnes décisions de gestion mais il y a aussi des risques. La rigueur scientifique et la surveillance doivent rester les principes directeurs de chaque nouvelle méthodologie. Pour ça, en France, le BRGM a créé le RNDTS, le registre national de ces terres maintenant intégré à Trackdéchets, et a aussi lancé TERRASS, une plateforme web qui met en lien ceux qui extraient des terres avec ceux qui en ont besoin, en les informant précisément sur la qualité des sols qui les concernent (chimie du sol, risques potentiellement liés etc). Ces plateformes allient le côté pratique et rigoureux nécessaire à une bonne réutilisation des terres. Dernier consensus réalisé, un consensus que vous avez pu lire sans vous en rendre compte à travers ce texte : utiliser des mots clairs pour que tout le monde puisse être sensibilisé à ces questions scientifiques mais aussi et surtout à ces enjeux de société. Cliquez sur le lien en commentaire si vous voulez lire le communiqué complet du forum.
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Entre les vigilances canicules sur une bonne partie du pays et la tempête d’hier qui a inondé certaines villes, le climat est au cœur des discussions. Avec un cycle de l’eau qui change, même les eaux les plus profondes ne sont pas à l’abri. Bref, sale temps pour les nappes d’eau souterraine. On fait le point sur les perturbations du changement climatique sur les nappes. Les nappes dépendent presque entièrement de ce qui se passe en surface. Quand le régime des pluies change, quand la neige fond trop vite ou quand la chaleur grimpe, leur recharge se dérègle. Nos experts ont testé différents scénarios. Voici ce qu’ils ont identifié : Globalement, dans un climat plus chaud, l’évapotranspiration s’emballe, l’eau a moins le temps de s’infiltrer, elle s’évapore et revient alors dans le cycle plus rapidement sans passer par la case souterraine. Les pluies deviennent alors plus intenses, dépassant la capacité des sols à l’absorber, favorisant le ruissellement donc le transport de contaminant, augmentant le débit des rivières, les inondations. Indirectement, cela va aussi provoquer une augmentation des prélèvements agricoles en été et toute une série d’effets en cascade. Mais tout le pays n’est pas sur le même pied d’égalité. On vous laisse découvrir ces disparités dans notre nouvel article sur The Conversation France (lien en commentaire).
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Concours d’innovation spécial géophysique : montrez-nous ce que vous pouvez faire ! Vous avez une technologie, une méthode ou une idée audacieuse ? Les propositions attendues peuvent inclure : ✅des nouveaux moyens d’acquisition : capteurs nouvelle génération, systèmes légers, drones, quads, hélicoptères, avions, émetteurs haute puissance, méthodes d’acquisition frugales ✅des combinaisons méthodologiques optimisées : particulièrement adaptées à la détection de minéraux stratégiques pour la transition énergétique ✅des approches de type "mineral systems", combinant les outils à la nature des gisements cibles ✅des solutions multi-échelles et/ou multi-physiques Et tout ça afin de mieux comprendre les structures géologiques et le potentiel minéral au Nord de la Guyane. Un environnement marqué par : 🔸une accessibilité difficile 🔸un couvert végétal dense 🔸des conditions climatiques tropicales Ce concours s’inscrit dans le cadre de l’inventaire des ressources minérales (IRM), alors ne manquez pas cette opportunité incroyable de voir votre innovation mise au service de ce projet national ambitieux. Calendrier du concours : 🔹mise en ligne du règlement : 11 juillet 2025 🔹clôture des candidatures : 5 septembre 2025 🔹annonce des projets retenus : 26 septembre 2025 🔹lancement des acquisitions : fin 2025 - début 2026 Soyez prêt, lancement dans quelques jours ! Enregistrez ce post pour ne rien rater. On mettra le lien d’inscription en commentaire ! Cap Digital
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