Pour utiliser efficacement un véritable compteur de crête, vous devez suivre quelques étapes de base. Tout d’abord, vous devez insérer un véritable plug-in de compteur de crête sur votre bus maître ou canal de sortie de votre DAW (Station de travail audio numérique) ou logiciel de mastering. Il existe de nombreux plugins de compteurs de crête disponibles, tels que iZotope Insight 2, FabFilter Pro-L 2 ou Waves WLM Plus. Assurez-vous que votre véritable plug-in de compteur de crête est défini sur la norme et l’échelle appropriées pour votre format audio et votre plate-forme cible. Par exemple, si vous masterisez pour CD, vous pouvez utiliser la norme EBU R128 et un -1 dBTP (décibels vrai pic) écaille. Si vous masterisez pour le streaming, vous pouvez utiliser le LUFS (Unités d’intensité sonore par rapport à pleine échelle) standard et une échelle de -2 dBTP ou -3 dBTP. Deuxièmement, vous devez surveiller vos niveaux et ajuster votre staging, votre compression, votre limitation et tout autre traitement en conséquence. Votre objectif est d’atteindre un niveau sonore équilibré et cohérent pour votre audio, sans dépasser le niveau de crête réel que vous avez défini pour votre format et votre plate-forme. Vous pouvez utiliser un plug-in de sonomètre, tel que iZotope Insight 2 ou Youlean Loudness Meter, pour mesurer l’intensité sonore intégrée, l’intensité sonore à court terme et la plage sonore de votre audio. Vous pouvez également utiliser un plugin d’analyseur de spectre, tel que iZotope Ozone 9 ou FabFilter Pro-Q 3, pour vérifier l’équilibre des fréquences et identifier les zones problématiques. Troisièmement, vous devez exporter votre fichier audio avec les paramètres et la qualité appropriés. Assurez-vous de choisir la profondeur de bits, la fréquence d’échantillonnage, le tramage et le format corrects pour votre fichier audio. Vous pouvez également utiliser un plugin de prévisualisation de codec, tel que iZotope RX 8 ou Sonnox Codec Toolbox, pour écouter le son de votre audio après avoir été converti en différents formats, tels que MP3 ou AAC. Cela peut vous aider à identifier les problèmes potentiels ou les artefacts qui peuvent survenir en raison de la compression du codec.